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L’oenologue a animé la réunion avec des professionnels portugais, partageant son expertise sur le terroir champenois et l’impact oenologique des bouchons en liège sur la maturation des cuvées Dom Pérignon.

En juin, la Quinta da Taboadella, dans la région du Dão, a été le théâtre d’un événement unique combinant le savoir-faire français, les meilleures traditions viticoles champenoises et le dynamisme de la viticulture portugaise. Les participants ont découvert le processus de tirage et le rôle des bouchons en liège dans la seconde fermentation des vins effervescents. Le séminaire technique était animé par Amine Ghanem, oenologue chez Dom Pérignon. Il a réuni un groupe de producteurs de vins effervescents portugais, ainsi que Luísa Amorim, présidente-directrice générale de Quinta da Taboadella, et Francisco Campos, directeur R&D pour les vins effervescents chez Amorim Cork. Francisco Campos a partagé avec les participants les résultats de recherches scientifiques sur l’impact des bouchons en liège de tirage sur le vieillissement des vins en bouteille.

DÉGUSTATION À L’AVEUGLE

« Autour d’une table, ce groupe de passionnés de vin a partagé ses expériences autour d’un bouchon en liège », a résumé Amine Ghanem, ajoutant que la réunion leur avait permis de comprendre pourquoi les bouchons en liège sont choisis : « Le bouchon en liège agit comme un lien entre deux éléments naturels, le sol et le vin. » Le séminaire, a-t-il ajouté, a permis d’approfondir leurs connaissances sur ces « projets d’innovation, de qualité et d’hédonisme, c’est-à-dire de plaisir ».

Un plaisir qui s’exprime dans la rencontre entre le bouchon de tirage et le vin en cours de vieillissement, et dans l’impact que ce bouchon a sur l’évolution du vin dans les lies de tirage.

Après une session « effervescente » dans un cadre unique, la journée s’est terminée par une dégustation sensorielle comparative de l’exceptionnelle cuvée Dom Pérignon 2018, vieillie sous bouchons en liège et capsules. Le groupe d’oenologues a reconnu la supériorité du champagne vieilli avec des bouchons de liège de tirage par rapport aux capsules couronnes.

Luís Cabral de Almeida, oenologue chez Sogrape, a déclaré : « J’ai été très heureux de voir qu’une marque française comme Dom Pérignon, avec un produit aussi portugais que le liège, a réussi à faire une telle différence dans le processus de mise en bouteille, en l’occurrence du champagne. Et nous espérons tous l’utiliser dans les vins mousseux. »

Celso Pereira, de Vértice, Caves Transmontanas, a salué le travail réalisé avec Amorim Cork pour « apprendre comment le vieillissement ou la mise en bouteille avec des bouchons en liège peuvent améliorer la qualité et avoir des répercussions sur le marché ».

Marta Lourenço, oenologue chez Murganheira, a témoigné : « Au début, le vin mousseux avec le tirage à capsule avait un nez légèrement plus aromatique, plus romantique, pour ainsi dire. Celui avec le bouchon en liège avait un nez avec des notes plus intenses, mais un peu plus réductrices. Puis j’ai laissé le vin mousseux dans le verre et en cinq minutes, c’était exactement le contraire : le vin mousseux avec la capsule était assez standard; celui avec le bouchon en liège avait un nez qui continuait à se développer, et la bouche était élégante, quelque chose de brillant. »

Avec cet événement, Amorim Cork a cherché à partager avec les vignerons portugais l’état de l’art de ses bouchons en liège pour vins effervescents, fruit d’une longue coopération scientifique et oenologique avec ses principaux clients.