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Les "Zim Somms" en visite chez AMORIM

28 mars / 2024

L'incroyable histoire de dépassement et de résilience des sommeliers zimbabwéens 

Dans un pays où l'on ne boit pratiquement pas de vin, il semblait improbable qu'une telle dream team de grands sommeliers puisse voir le jour, prête à conquérir le monde avec tant de talent. C'est pourtant ce qui est arrivé à Joseph Dhafana, Marlvin Gwese, Pardon Taguzu et Tinashe Nyamudoka, quatre réfugiés zimbabwéens qui, après avoir gravi les échelons de la restauration en Afrique du Sud, sont devenus des sommeliers de renom, devenant les héros de l'une des histoires les plus inspirantes du monde du vin (et d'ailleurs).

En février, trois des quatre formidables "Zimbabwe somms" se sont rendus au Portugal pour découvrir AMORIM et assister à la 20ème édition du salon Essência do Vinho. Ils se sont immergés dans le monde du liège, ont dégusté des vins portugais, visité Porto et découvert les merveilles de la vallée du Douro. Ils nous ont laissé le souvenir d’une incroyable histoire d'espoir, de détermination et de dépassement, qui touche et inspire tous ceux qui l'écoutent.

Sept minutes, cela peut paraître court, ou une éternité, selon les circonstances. C'est le temps imparti qu’a eu notre équipe de sommeliers pour analyser chacun des vins présentés, et identifier son origine, son cépage, sa région et même le nom du domaine, lors du Championnat du monde de dégustation à l'aveugle – les Jeux Olympiques des Sommeliers ! Pour l'équipe du Zimbabwe, qui avait fait ses débuts à ce prestigieux événement en 2017, ces sept minutes ont pourtant suffi à montrer, épreuve après épreuve, qu’on peut décider de son destin.

 L'histoire de Joseph Dhafana, Marlvin Gwese, Pardon Taguzu et Tinashe Nyamudoka, quatre réfugiés zimbabwéens arrivés en Afrique du Sud à la recherche d'une vie plus digne, a touché le monde entier. En un peu plus d'une décennie, ils ont bâti une prodigieuse carrière dans le monde du vin, en tant que sommeliers et maintenant aussi en tant que producteurs, une histoire incroyable, surtout si l'on considère qu'ils sont partis de rien. Dans leur pays d'origine, le vin était une exception : "Si vous regardez le Zimbabwe en général, c'est une nation qui boit de la bière, et le vin n'était pas consommé au déjeuner ou au dîner. Ce n'est que maintenant qu'il se développe, mais à l'époque, il n'était accessible nulle part. Je ne me voyais donc pas du tout dans cette situation. Lorsque j'ai déménagé en Afrique du Sud, le vin était disponible partout, mais le monde des sommeliers commençait tout juste à se développer", se souvient Marlvin Gwese.

Au début des années 2000, la situation au Zimbabwe est compliquée, l'économie s'effondre, obligeant de nombreuses personnes à quitter le pays. Dans l'Afrique du Sud voisine, l'industrie du vin et le secteur de la restauration étaient les seuls à accepter les étrangers, comme l'explique Pardon Taguzu.

C'est ce qu'ont fait les quatre futurs sommeliers. Et ils ont tout fait. Dans certains des meilleurs restaurants du Cap, ils ont commencé comme "food runners" (une sorte de "majordome" qui apporte les plats dans la salle à manger, mais n'a aucun contact avec le client), sont devenus serveurs, ont travaillé comme barmans et enfin comme sommeliers. Ils sont arrivés à des moments différents, avec des histoires différentes, malgré leur origine commune, et ils ne se connaissaient pas, mais ils ont fini par se croiser dans un environnement pourtant petit et conservateur, où, presque tous sans le savoir, ils ont joué le rôle de pionniers, ouvrant la voie à une nouvelle génération de sommeliers.

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